La Maison 47°47'23 N / 3°37'22 O

La Maison 47°47'23 N / 3°37'22 O

Journal n°26 – Un an déjà dans la maison… dernier article...

Bonjouuuuuuuuur !
Nous sommes en Avril ! Oui, nous nous doutons que vous l'aviez remarqué.
Pour nous, cela ramène aux souvenirs de notre déménagement ! Cela fait maintenant un an que nous habitons la maison 47-3. Nous avons fait le tour des saisons, et nous nous apprêtons à vivre un second printemps. Avec l'insistance d'Anne, son soutien et sa persévérance, nous organisons même « une crémaillère » au mois de Juin.
Bref, la boucle est bouclée ; le journal n°26 sera donc le dernier du blog. Ce dernier restera cependant disponible sur blog4ever.

Avant de vous faire un bilan de notre construction et de nos an de vie, évoquons les quelques changements depuis Février.
Mais, encore avant, quelques photos de la maison 47-3 sous quelques flocons de neige fin Février ! Je dis bien « quelques » ^^

 

                                                             Galerie La maison 47-3 sous quelques flocons


Test d'étanchéité

A ce jour, nous attendons toujours le rapport de la société, qui s'est déplacé pour faire le test d'étanchéité fin Décembre. Nous n'en savons donc toujours pas plus !

Affaire à suivre…

 



Extérieur

Ça y est le printemps arrive ! La phytoépuration repousse, les fougères reviennent, les fleurs sauvages fleurissent, le cerisier est tout de blanc vêtu, nos chênes débourrent à une vitesse de fifounou, le barbecue est de retour !

 

                                                                     Galerie Retour du printemps


François a fini sa cabane, quoiqu'elle ressemble vraiment à une aubette ! Nous serons donc équipés l'hiver prochain pour garder le bois d'allumage au sec.

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Puis, il nous a fait un carré aromatique temporaire pour avoir les herbes proches de la maison.

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Il a également planté des petits charmes sur le talus et notre premier « grand arbre », un Quercus Hispannica wassland select ou faux chêne liège d'Espagne. Bref, un chêne ! Merci Amandine et Manu (ils comprendront!).
Il était un peu urgent d'en choisir un et de le planter car son but est de cacher la porte d'entrée de nos voisins que nous voyons particulièrement bien de notre chambre. Et si nous on la voit, eux peuvent nous voir?! Non?! Un peu gênant pour une chambre ! Lol
Preuve en photo avec la vue de la chambre :

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Nous avons donc choisi ce chêne car il est persistant, c'est-à-dire qu'il garde ses feuilles tout au long de l'année. Ben, oui, si les voisins nous voient en hiver, ça reste pas cool ! ;)


Et, pendant que François a creusé pour le planter, une petite surprise est apparue ! De la roche, comme pendant notre terrassement ! Vraiment, pour notre potager, la technique « en butte » ou « en lasagnes » va être la meilleure option. Une définition rapide de ces types de potager?
Le potager en butte, c'est une façon de concevoir ses zones de culture en surélevant le sol aux endroits cultivés, les passages non surélevés formant les allées.
Le potager en lasagnes, c'est une façon d’empiler successivement plusieurs couches de divers matériaux :
1/ Cartons entre 1 et 3 cm d'épaisseur ; pour débuter, on dépose sur le sol une épaisseur de cartons bruts
2/ Matériaux verts entre 5 et 10 cm d’épaisseur ; la première couche posée sur les cartons sera constitué de divers matériaux verts, humides, riches en azote comme la tonte, les feuilles vertes, les épluchures de cuisine
3/ Matériaux bruns entre 5 à 10 cm d’épaisseur ; la couche suivante est donc constituée de matériaux bruns, secs et riches en carbone comme feuilles mortes, branchages broyés, paille
4/ Les couches de matériaux verts et bruns devront s’alterner jusqu’à atteindre une quarantaine de centimètres de hauteur.
5/ Compost environ 5 cm d'épaisseur
Afin d’activer la décomposition des différentes couches, il est important  d’arroser copieusement la couche de matériaux bruns. A la manière d’un compost, l’alternance des couches vise à équilibrer le rapport carbone/azote de façon à obtenir une bonne dégradation.
Le but de ces deux types de potager est de nous affranchir de notre sol apparemment très, trop rocailleux ! Mais, bon, nous n'y sommes pas du tout pour le moment...

 

                                                            Galerie Les plantations du printemps 2018


Enfin, quelques chantiers sont en perspective cet été :
- finir la phytoépuration

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Sur cette photo, nous voyons ce que nous devons remblayer !

- dégager ce gros tas de terre autour du chêne

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Intérieur

L'intérieur de la maison 47-3 a peu changé depuis Février.

Nous avons continué la décoration en trouvant une vieille carte du monde, que l'on a installé dans le salon. Elle date car c'est encore noté Indochine en Asie du Sud-Est !

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François a enfin bouché le trou dans la cuisine et a posé la trappe dans les toilettes qui donne accès à la VMC.
Avant/après:

 

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Plus qu'à recontacter notre plâtrier, Pierre Frignac, pour les finitions. Nous vous remettons d'ailleurs ses coordonnées :

PF PLATRIER
La Boulaie
29 300 MELLEC

06 79 36 39 03


Là aussi, quelques chantiers sont en réflexion intensive et devrait arriver d'ici la fin de l'année :
- les secondes toilettes pour l'étage. Et oui, nous culpabilisions pour nos invités ! Ils dorment en général tout en haut, au 3ème étage et, si dans la nuit, ils ont une envie pipi pressante, il leur faut descendre au rez-de-chaussée avec les yeux embrumés, la tête encore dans leur dodo, ce n'était pas très sécuritaire !
- l'estrade dans notre chambre ; et oui, c'est un peu relou de défaire le lit et soulever le matelas pour qu'il aère tous les jours   ;)
- les rebords de fenêtre à boucher,

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Ce chantier nous est motivé par Charlie, notre chat super chasseuse, qui en une semaine a vomi une souris partiellement digérée pile dans le trou. Je vous épargne les détails pour récupérer des viscères de souris. Puis, elle nous a fait tomber deux musaraignes vivantes dedans ! Je vous épargne le visuel de François, une fois qu'une musaraigne était ressortie du trou et qu'il fallait la remettre dehors, à 22h, courant avec un tupperware à la main, suivi de près par les chats, ; quoique, c'était assez comique !

 


Bilan

Et, nous arrivons donc à notre bilan où chacun a laissé un petit message...

François :

« Parce qu'on l'a voulu simple et originale mais aussi et surtout respectueuse de son environnement.
Parce qu'on le souhaitait et qu'il le fallait… faire un maximum de chose par nous même.
Parce qu'on a ri, réfléchi, été désespéré et encore bien d'autres choses...
Nous sommes fiers et heureux de ce résultat. »

 


Alexandra :

«  Forcément, moi, ça va être plus long mais vous commencez à me connaître !

C'est donc la dernière fois que j'écris sur ce blog. Ces nombreuses heures à l'alimenter m'ont permis de comprendre parfaitement notre maison. De ne pas être une simple intervenante au chantier, ni d'être juste « la propriétaire » de la maison 47-3. Et, j'en suis assez fière… j'avoue ;)


Est-ce que je conseillerai de faire une construction ? A vrai dire, je ne sais pas ; quand une partie est en auto-construction, c'est tellement énergivore et chronophage ! Évidemment, le résultat final et ces « un an de vie » dedans font tout oublier !
Alors oui, finalement, je le conseillerai bien que le dicton dise qu'il faut faire trois maisons pour faire la bonne, là, je le dis tout de suite : Hors de question ! Une me suffira ! Et, puis que demander de plus ? Quelle maison pourrait être plus belle, plus à notre goût, dans une commune et une région aussi magnifique avec le bord de mer à côté ! Nous avons tout !

Une construction, c'est aussi une expérience presque schizophrénique ! En 4 ans (et oui, 2014, signature du compromis de vente !), j'ai pu passé du rire aux larmes dans la même journée ! Ce qui est assez déstabilisant mais nous apprenons beaucoup sur nous-même… Pour ma part, heureusement que les quelques voyages en sac à dos m’avaient déjà un peu rôdé sur les imprévus, la prise du recul et de profiter même si on n’avait pas imaginé tout à fait ça comme ça…

Une construction, c'est surtout une put*** d'expérience de couple ! J'ai l'impression que si on y a résisté, nous résisterons à tout ! Être heureux à deux, se compléter, se remonter le moral, faire son dessert préféré pour lui donner de l'énergie, s'accorder une micro sieste en amoureux sur le chantier, avoir la patate quand lui ne l'a pas, être consolée car c'est lui qui a la patate, s'encourager, se masser pour faire partir les courbatures, se rassurer, s'imaginer la vie dedans, se faire rire, planifier les jours à venir juste avant de s'endormir, être en désaccord sur le choix des sols, se soutenir, programmer quelques sorties en famille ou amis pour lui changer les idées, aller un peu au cinéma pour tenir sur la longueur, cuisiner et éviter les sandwichs en hiver… et finalement, se sentir si fière de lui.

Avec, ce bilan, quelques images fortes reviennent :
Je me revois apeurée à me dire « est-ce que c'est vraiment le bon terrain ? » , je me revois peu rassurée quand François était tout en haut de l’échafaudage, je me revois pester en faisant l'isolation du rez-de-chaussée durant tout un week-end, je me revois fatiguée de passer l’aspirateur de chantier pour la millième fois, je me revois pleurer en traitant l'escalier à 23h et ne même pas connaître les émissions de France Inter à cette heure, je me revois décourager quand le pignon vitré a eu des mois de retard, je me revois dépitée quand nous avons eu la fuite d'eau le jour du déménagement…
Mais et surtout, je me revois crier de bonheur devant mes collègues quand nous avons eu notre permis de construire, je me revois joyeuse au montage de la maison, je me revois faire une danse de la joie quand nos menuiseries extérieures ont été installées, je me revois pressée de profiter de notre poêle, je me revois ravie de faire notre premier dodo alors que la maison était loin d'être finie, je me revois heureuse de pique-niquer avec la famille et nos amis sur le chantier, je me revois adorée mon parquet quand j'ai marché pieds nus dessus pour la première fois, je me revois rire d'avoir « embourbé » mes bottes, je me revois satisfaite en découvrant la cuisine, je me revois soulagée d'avoir enfin compris les subtilités de la VMC, je me revois fière de la phytoépuration, je me revois chanceuse d'avoir l'impression de dormir dans une cabane dans les arbres, je me revois chanter à tue-tête Lalaland en rangeant les premiers cartons...

C'est émouvant (quand même) d'écrire ces dernières lignes. Ce blog fut  (quand même) comme un journal intime.
Mais, voilà, c'est fini… Enfin, fini sans l'être ; apparemment, tout le monde nous dit qu'une maison, c'est y travailler toute une vie... Là, ça me fait paniquer ! Lol
Donc, STOP, clap de fin,nous allons estimer qu'à ce jour, nous n'avons plus qu'à profiter de la maison maintenant.

Je ne pouvais évidemment finir sans vous remercier, chers lecteurs. Merci à vous tous qui ont lu le blog, l'ont commenté, lui ont montré de l'intérêt. Ce fut un tel soutien dans les mauvais moments !

Et, bon vent à tous les « futurs constructeurs de l'extrême », soyez fous, ça en vaut la peine... »

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25/04/2018
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Journal n°24 - Le premier automne et hiver dans la maison 47-3

BONJOUUUUUUUUUUR !
Nous revoilà, bientôt la fin de la période hivernale, il était temps de refaire un bilan car nous savons tous que vous vous posez LA question « ont-ils survécu dans leur maison 47-3 durant ces jours de pluies, ces quelques matins très froids, ces coups de vents et tempêtes successifs, ces après-midis grisoux, cette ambiance un peu morose ? » Mettons fin au suspens tout de suite ; ouiiiiii !  ;)

Deux choses nous ont cependant marqué :
- François était embêté lorsque les jours étaient très courts. Il partait au travail il faisait nuit, il rentrait du travail, il faisait nuit et il ne voyait sa maison et son jardin de jour que le week-end ; et, encore quand nous étions là. Parce que oui, nous avons continuer à beaucoup, beaucoup profiter. Oui, du coup, forcément, il n'y a pas eu des changements de fou…
- Nous avons passé 10 jours en Écosse et, à notre retour, nous avons trouvé la maison 47-3 froide, trop blanche, pas chaleureuse, limite  pas accueillante. OK, il était 1h du mat, ok, on était cramé, ok la maison était très refroidie (seulement 13°C ...) mais c'était autre chose… Il manquait de décoration, de personnalisation ! Oui, du coup, forcément, ça nous a mis un coup de pied au derrière…

Allez, faisons le point pièce par pièce.


Juste avant, car nous aimons nous faire peur ; voici la maison fin Février 2016 , nous allions attaquer le bardage bois :

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Et la voici, en Février 2017, le second chantier de terrassement était terminé depuis le début Janvier :

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La chape liquide venait d'être coulée :

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Et, le second escalier était en train d'être monté :

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Le test d'étanchéité

Nous allons commencer ce journal avec les mauvaises nouvelles, comme ça, on se remonte le moral après…

Nous parlons donc du  test d'étanchéité. Nous l'avons fait fin décembre, le 19 pour être précis. Ce ne fut pas une journée agréable car le test n'est pas bon ; l'égo en prend un coup « on souhaitait une maison BBC à la base quand même ! », les regrets arrivent « nous aurions dû faire le test intermédiaire », puis la colère « put***, être aussi vigilant, scotcher le moindre mini trou suspect, dépenser autant de temps et d'énergie pour ça !!! ».
Mais, reprenons dans l'ordre...

Tout d'abord, point définition pour les non-initiés : le test d'étanchéité est un test de perméabilité à l’air obligatoire pour l’ensemble des bâtiments neufs afin de garantir la performance énergétique en application de la réglementation thermique en vigueur, la RT 2012, et réduire au maximum la consommation énergétique de la maison.
La RT 2012 impose un niveau de perméabilité à l’air inférieur à 0.6 m3/(h.m²) en maison individuelle.

Une paroi perméable à l’air dans un bâtiment est synonyme d’inconfort thermique (ponts thermiques = déperditions calorifiques, courants d’air, difficulté à chauffer, phénomène de paroi froide). Les fuites et les infiltrations d'air sont aussi pénalisantes en termes :
- de confort acoustique, diminution de l’isolement par rapport aux bruits de l'extérieur
- qualité de l’air intérieur avec pénétration de la pollution extérieure, de poussières, de moisissures
- de consommation d'énergie
- de conservation du bâti : les défauts d’étanchéité de l’enveloppe peuvent aussi devenir sources de condensation pouvant générer des croissances fongiques responsables de la dégradation du bâti.

En plus simple, c'est un test pour savoir s'il y a des fuites d’air entre la maison et l'extérieur ; ce qui impliquerait entre autre un problème d'isolation et donc une augmentation de consommation de chauffage en hiver. De plus, les fuites d'air rendraient une VMC moins efficace.
Il faut savoir que les principales sources de fuites sont les raccordements et les équipements électriques, les menuiseries, les tuyauteries ; ce qui ne manque pas dans la maison 47-3 donc qui nous fait peur…


Deux tests sont possibles mais le dernier est obligatoire :


- le test intermédiaire. Ce test est fortement conseillé car il se fait pendant les travaux une fois que la maison est hors d'eau, hors d'air, c'est-à-dire qu'elle a des murs, un toit, des fenêtres et elle doit être isolée. Ainsi, si fuite il y a, les rectifications sont plus faciles à mettre en œuvre car la maison n'est pas terminée.
Nous ne l'avons pas fait car il coûtait plus de 200€ et, surtout, rappelez-vous, nous avons eu un grand retard dans la livraison du pignon vitré. Ce dernier a commencé le 16 Février 2016 et sa partie basse a été posée le 4 Août 2016 ; 6 mois ! 6 mois de pause ! 6 mois de retard ! Psychologiquement, nous ne pouvions pas…


- le test dit « de la porte soufflante », ou test d’infiltrométrie, obligatoire en fin de chantier. Après le colmatage de toutes les entrées d’air, une porte soufflante est posée dans une ouverture, ainsi qu’un ventilateur pour une mise en dépression ou surpression du volume intérieur. Le test permet d’identifier les fuites, de les localiser et de les corriger afin d’atteindre une étanchéité à l’air maximum.


Voilà à quoi cela ressemblait pour la maison 47-3 :

 

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Ce ne fut pas concluant. Le test de la porte soufflante montrant des déperditions, il a fallu trouver l'origine et, à ce moment précis, Alexandra a cru pleurer en attendant les suppositions :
- mauvaise étanchéité du balcon Sud ; ça voulait dire casser une partie du plafond du salon ?
- un pan de frein-vapeur tombé ; ça voulait dire casser les murs aux endroits incriminés ?
- mauvaise étanchéité du sol du rez-de-chaussée ; ça voulait dire casser le sol ?

Les opérateurs sont donc partis à la recherche de l’origine des fuites. Plusieurs techniques sont possibles :
- un anémomètre : cet appareil est capable de détecter les déplacements de l’air.
- une caméra thermique : une caméra qui permet d’identifier les zones plus froides, signe de fuite.
- de la fumée artificielle : la fumée va naturellement s’engouffrer dans les fuites, et les rendre visibles à l’œil nu.
C'est ainsi que la maison 47-3 s'est trouvé enfumée...

 

                                                               Galerie Le test d'étanchéité


… Et le résultat : un défaut au niveau du sol du rez-de-chaussée dans le cellier, les toilettes, l'entrée. Apparemment, on ne sait pas trop où… mais, pour nous rassurer, la déperdition n'est pas assez conséquente pour être impactante sur notre vie au quotidien dans la maison… Super, merci, on n'avait remarqué...


Mais alors, nous direz-vous  « Et maintenant, vous allez faire quoi ? » ? A ce jour, nous attendons toujours le rapport de la société, qui s'est déplacé pour faire le test d'étanchéité, afin d'en savoir un peu plus et pouvoir prévoir d'éventuels travaux.
Évidemment, de notre côté, François a réfléchi et se demande si ce n'est pas lié à un fourreau ou à une canalisation…
Affaire à suivre...

Ne perdons pas le moral et voici, les changements depuis le bilan des 6 mois !

 

 

 

Extérieur

Depuis le bilan des 6 mois, les extérieurs ont peu changé : le climat automnale puis hivernale a pris ses droits… Aidé par François qui, en fin d'été, a débroussaillé la belle prairie de fougères et de graminés. Celle-ci repoussera cette année toute aussi jolie et sans ronces.

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Pour notre phytoépuration, même symptôme, ses belles couleurs vertes ont laissé place à des tons ocres.

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Nous venons de la nettoyer des feuilles et des glands tombés dedans ; puis, François l'a coupé à ras pour empêcher l’obstruction prématurée des filtres et permettre la meilleure venue des jeunes pousses.

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Quant aux arbres, les nôtres et une partie de ceux des voisins qui nous entourent ont perdu leurs feuilles ; le vis-à-vis est plus prononcé mais cela ne nous a pas gêné. Nous ne vivons pas beaucoup dehors l'hiver.

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Le point positif, c'est que, cette année, nous avons pu fêter Halloween et créer une citrouille maléfique. Nous l'avons appelé Jack !
Cela rendait bien sur le balcon nord, surtout la nuit! L'année prochaine, on essaiera de lui faire une famille à Jack pour que le garde-corps en soit rempli...

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Enfin, pour les extérieurs, ce qui a changé, c'est le tas de bois ! Et oui, rappelez-vous, nous nous chauffons uniquement avec un poêle. Nous avons ramené du bois de chez la maman de François et surtout, nous avions reçu une livraison impromptue mais bienvenue pendant le montage de l'escalier. Effectivement, François a joué de la tronçonneuse, du merlin, de la hachette, de la fendeuse et Alexandra a rangé.

 

                                                               Galerie Le bois 2017/2018

Sur cette photo, François débroussaillait devant le container en automne ...

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… et maintenant voici le stock ! Avec un petit jeu "Où est Charlie" en prime! Lol

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Pour mettre le petit bois spécial allumage au sec, François construit une cabane… ou une aubette… On sait pas trop ! Lol

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Oh nous allions oublier ! Nous avons eu des invités surprise dans le jardin : un écureuil, un chevreuil mais nous n'avons pas eu le temps de sortir un appareil photo et deux béliers d'Ouessant, rebaptisés Henry & Harry.

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Cellier

Depuis le bilan des 6 mois, rien n'a changé puisque tout est fini !

Néanmoins, la VMC qui s'y trouve devait être nettoyée. D'ailleurs, nous sommes en retard, il faut le faire tous les 6 mois.
Au programme, changement du filtre et nettoyage des bouches.

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Autant les bouches n'étaient pas particulièrement sales, exceptées celles de la cuisine et de la salle de bain ; autant les filtres… Je vous laisse vous en rendre compte…

Voici, le rouleau de filtre propre… Bien blanc…

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… l'état du filtre de l'air extérieur, qui rentre donc dans la maison :

 

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… et celui de l'air intérieur, qui sort donc de la maison :

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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il semble efficace ces filtres ! Et que trois mois de retard n'est pas à réitérer !

 

 

 

Toilettes

Depuis le bilan des 6 mois où  nous avions complètement adoptées les toilettes sèches, rien n'a changé. Les vider sous la pluie ou les nettoyer avec l'eau bien froide du tuyau d'arrosage extérieur ne nous a toujours pas dégoûté ! Le petit plus qui fait plaisir : notre facture d'eau ! Nous économisons 33€ par mois par rapport à notre ancien logement !! Nous pensons réellement que l'économie vient du fait qu'il n'y a plus de chasses d'eau.

Pour la sciure, notre fournisseur officiel est notre charpentier ! Donc, c'est facile et régulier !

Par contre, nous ne sommes toujours pas penché sur un seau et une pelle pratiques et jolis, pour le stock de sciure et son usage à l'intérieur des toilettes… Et le lave-main n'est ni installé, ni réfléchi, ni rien du tout d'ailleurs ! Lol



Cuisine

Depuis le bilan des 6 mois, la cuisine est … terminée… Allez on peut le dire ! ;)

François a fini de poser les poignées restantes et les plinthes

 

                                                            Galerie Le final de la cuisine

Nous hésitons à dire qu'elle est finie car, en cuisinant, nous nous sommes rendus compte que parfois les éclaboussures allaient derrière le frigo. Un petit atelier faïence en perspective quoi… Avec ou sans le parrain d'Alexandra, à voir…
Enfin, nous hésitons surtout à dire qu'elle est finie car son plafond est toujours troué ! Rappelez-vous, lors de notre déménagement, nous avions remarqué que de l'eau coulait de la salle de bain par la bouche de la VMC et le spot de la cuisine car un raccordement entre deux tuyaux n'avait pas tenu. Depuis, le trou est toujours est là et, par sécurité, nous allons en profiter pour poser une trappe. Cette dernière est achetée… Reste à la poser...

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Salon/salle à manger

Depuis le bilan des 6 mois, nous avons bien sûr installé notre nouvelle table :

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Et, GRAND moment, nous avons enfin trouvé des chaises !
François les a validées presque sans hésitation, sans cogitation, sans tableau Point positifs- Points négatifs. Quant à Alexandra, elle a dit stop à son noir adoré !
J'insiste sur GRAND moment car nous en cherchons depuis l'achat de notre ancienne table, celle que Lylia et Frédéric ont récupérée… Oui, oui, c'est compliqué de nous suivre ! Bref, ce qu'il faut retenir, c'est que nous en cherchons depuis 7 ans …

Tout cela n'aurait pas été possible sans nos amis du Saumurois, Bleuenn et Nikolaz. Nous sommes des copieurs… On assume, pas le choix ! ;)
Donc, grâce à ce week-end retrouvailles, nous avons découvert une chaise parfaite dans leur intérieur et Bleuenn, nous a emmené direct au magasin… Centrakor pour ceux que cela pourrait intéresser.
Voilà, comment nous sommes rentrés dans le Finistère chargés de quatre chaises…

Avant...

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… dans la voiture de nos amis…

 

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… Après

 

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Plus qu'à trouver un beau lustre !

On continue sur notre lancée sur les sièges car nous avons enfin trouvé notre fauteuil club sur Leboncoin ; François en rêvait depuis toujours et maintenant qu'on avait le poêle, la bibliothèque, il nous manquait plus que ce gros fauteuil bien moelleux pour lire bien au chaud...

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Et, nous avons trouvé un mini-chaise pour les repas devant la télé.
Petite blague pour Anne : c'est  la plus petite chaise du monde pour la plus petite fille du monde ! Lol

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Dans le salon/salle à manger, nous avons également commencé la décoration avec ces étagères et ces cadres… Un peu de notre voyage au Québec, en Écosse, de ce que nous aimons, des cartes que nous avons reçu, de nous quoi.
Personnalisation de la maison 47-3 en cours…

Avant/après

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Enfin, parlons du poêle ! Il est super ! Nous n'avons aucun regret.
Associé à l'isolation de la maison principalement en ouate de cellulose, il chauffe bien et vite. Par exemple, après 10 jours sans vie dans la maison, durant le voyage en Écosse, la température intérieure était de 13°C et en moins de 24h, avec un feu allumé non stop, nous sommes revenu à 21/22°C.
Autre exemple, le soir, avant d'aller se coucher, le température est souvent de 24°C. Selon les températures extérieures, le lendemain matin, on oscille entre 19 et 22°C.

Il faut même se méfier car les jours de soleil et grâce au pignon vitré, la température monte facilement à 24°C dans le salon/salle à manger ; pour peu que l'on cuisine, cela rajoute bien un degré et si, le feu est allumé, on atteint du 27/28°C.
Cela ne gêne pas Alexandra qui adore être pieds nus et en débardeur ; vous imaginez bien que François n'est pas du même avis ! Lol

Et voilà, ce que nous avons consommé depuis Octobre :

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Escalier

Depuis le bilan des 6 mois, le voilà déjà bien rempli.
C'est tellement pratique ; à vous qui construisez ou en avez le projet : faites-le quand c'est possible, il n'y a jamais assez de rangement !

Avant/après

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Nous avons également profité pour aménager l'entrée avec coffre en bois, porte-manteaux, miroir.
Personnalisation de la maison 47-3 vraiment en cours…

 

 


Chambres
 
Depuis le bilan des 6 mois, elles n'ont toujours pas changé ! Lol

Nous avons juste aménagé la dernière chambre tout là-haut avec le canapé… Chambre approuvée par Anne d'ailleurs !

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Nous avons également commencé la décoration sur le mur menant à notre chambre et au troisième étage… Avec la carte My world, un cadeau très cher à nos cœurs de voyageurs offert par Anne, un peu de notre voyage en Thaïlande, un peu de notre voyage au Québec, un peu des voyages africains du papa d'Alexandra.
Personnalisation de la maison 47-3 vraiment, vraiment en cours… On vous avait prévenu qu'on s'était mis un coup de pied au derrière !

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Salle de bain

Depuis le bilan des 6 mois, elle n'a pas changé. La porte attend…  et finalement, puisque la salle de bain est toujours ouverte, la chaleur monte et nous n'avons pas eu besoin de sèche-serviette. D'autant plus que nous n'avons pas eu un hiver très froid… A voir la saison prochaine…



C'est ainsi que le journal n°25  se termine avec quelques clichés de la vie dans la maison 47-3 cet automne et cet hiver.
Entre le filtre or du sable du Sahara,  les couleurs rouges et vertes du premier sapin de Noël, le ciel bleu froid de l'hiver, le noir des moutons, le rouge des flammes du poêle, il y a eu de la vie...

 

                                                       Galerie La maison 47-3 en automne et en hiver


18/02/2018
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Journal n°24 - Le premier escalier

On vous l'avait bien dit que ça serait rapide, le journal sur l'escalier arrive déjà !

Avant de vous parler du sujet du jour, revenons, pour nous amuser ou nous faire peur, deux ans en arrière…
La maison ressemblait à ça fin Octobre 2015 :

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La dalle n'était même pas coulée !

Un an en arrière, la maison ressemblait à ça fin Octobre 2016 :

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L'extérieur était fini…

Le placo, les bandes venaient de se terminer et nous, nous attaquions tout juste le ponçage pour la peinture…

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Quant à l'escalier, il ressemblait plutôt à une échelle !  ;)

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Parlons justement d'escalier!
Vous vous souvenez que la maison 47-3 est constituée de demi-niveaux ? Oui, depuis le temps, vous la connaissez aussi bien que nous … ou presque !

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Il nous fallait donc un escalier allant du rez-de-chaussée au premier étage puis un second allant du premier étage au deuxième étage avec un palier pour accéder à notre chambre, située en demi-niveau.
Et puisque vous connaissez vraiment très bien la maison, vous savez qu'elle n'est pas si grande qu'elle en paraît. Donc, chaque espace doit être optimisé ; c'est pourquoi, nous intégrons une bibliothèque et des rangements à ces escaliers.

Le second escalier avait été fait en Février 2017 par l'entreprise, Charpentier de Cornouailles. Vous les connaissez bien vous aussi, puisqu'ils ont monté l'ossature bois de la maison 47-3, installé les menuiseries extérieures dont le pignon vitré, posé le trespa sur les façades Nord et Sud.

http://www.charpentier-de-cornouaille.com/

Du coup, pour cet escalier, c'est à nouveau eux qui reprennent du service, et avec le même matériau,  des panneaux d'Epicea renforcés 3 plis.
Sur ce gros plan, on voit très bien les 3 plis :

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Ne vous faisons pas attendre plus longtemps, voici le montage de l'escalier et le résultat final :

 

                                                                  Galerie Le montage du premier escalier

Oui, vous avez bien vu ! On a changé les formes sur le garde-corps ; de carré, nous sommes passés à rond. Ça, c'est la complexité d'Alexandra : elle ne voulait pas de ronds car elle préfère les lignes droites mais finalement, après réflexion et à une semaine de la création de l'escalier, elle s'est dit que les ronds allaient rappeler la rondeur du poêle ! Pas simple !!!

Et, juste à la fin du montage de l'escalier, nous avons reçu une livraison de bois ! Plus qu'à jouer de la tronçonneuse !

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Avant de s'occuper du bois de chauffage, et une fois l'escalier monté, c'est à notre tour de rentrer en scène pour le traitement du bois avec les mêmes huiles-cires que notre second escalier. Au total, cela nous a pris 17h à appliquer les deux couches et Alexandra en a fait 14… Autant vous dire qu'elle est contente que ça soit terminé ! Lol

 

                                                                Galerie Le traitement du premier escalier

Et, la première chose qu'elle a fait une fois que l'huile-cire a séché, c'est de ranger TOUS ses livres ! ;)

 

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Si, en 32 ans, elle a lu tout ça, nous pourrons encore rester quelques années dans la maison 47-3 sans construire une extension !!
 

C'est ainsi que se termine le journal n°24, nous vous redonnons rendez-vous d'ici quelques semaines pour vous montrer le rangement dans les escaliers, quelques éléments de déco, la nouvelle table etc...



26/10/2017
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Journal n°23 - Six mois après le déménagement

BONJOUUUUUUUUUUR ! Et oui, après six mois d'absence et d'inactivité sur le blog, nous revoilà ! Et, cela fait plaisir de vous retrouver !

6 mois, nom de notre magazine préféré que l'on vous recommande d'ailleurs, mais surtout durée parfaite pour faire le bilan et vous montrer comment la maison 47-3 a évolué.
Euh, on s'emballe un peu là, ne vous attendez pas à un changement de fou non plus. Pour être honnête, nous avons fait nos gros faignants !
Oui, oui, on sait, beaucoup de gens nous avaient prévenus en nous disant « Vous verrez, une fois dans la maison, vous n'aurez envie de rien faire ». Et bien, nous n'avons pas dérogé à la règle ! Nous avons profité de ces six derniers mois pour retrouver une vie sociale et culturelle : retourner au cinéma, se défouler à des festivals, jouer au palet tout en prenant l'apéro, rire à des spectacles, danser à des concerts, voir des copains les samedis soirs, découvrir les chemins côtiers à côté de la maison, faire des siestes, recevoir les amis et la famille, aller au marché en amoureux, se plonger dans un bon livre tout en bronzant à la plage, profiter des grasses matinées, quoique relatives sans volets Lol… on vous racontera ça plus bas ;) Bref, nous avons profité quoi… mais sans délaisser complètement la maison 47-3.

Faisons le point pièce par pièce


Extérieur

Depuis le déménagement, les extérieurs ont peu changé : pas de potager encore, pas de terrasses encore, pas de car-port encore. Mais, une belle prairie de fougères et de graminés s'est formée autour de la maison...

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… Et, nous sous sommes organisés un petit coin « terrasse » :

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Autre point sur l'extérieur, nous avons enfin grillagé les courettes anglaises. Quoi ? Vous ne savez plus ce que c'est ? Mais siiiii, elles servent à aérer le vide-sanitaire, les voilà en photo lors des travaux :

 

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Nous les avons donc grillagées surtout pour protéger nos chats et les empêcher de tomber dans le vide-sanitaire ! C'est la phobie d'Alexandra depuis que Frédéric, le frère de François, a raconté qu'il en découvert un mort dans le sien  :(

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Enfin et surtout, la phytoépuration ! Elle a énormément profité durant ces six mois et les abeilles, elles aussi, puisqu'elles ont squatté le second bassin tout l'été!

Rappelez-vous, le 22 Avril, elle ressemblait à ça :

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Un mois après, le 26 Juin :

 

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Et maintenant, au 26 Septembre :

 

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Nous avons même un plant de tomate qui pousse dedans :

 

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Un pépin de tomate ayant décidé de s'y installer, nous y avons donc planté un de rhubarbe en attendant de savoir où nous allons la mettre définitivement. Tatie, t'as vu ça?

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Et, pour prouver l'efficacité de la phytoépuration, nous vous avons fait une photo…

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...le verre de  droite avec l'eau grise est bien celui qui sort de la maison et celui de gauche avec l'eau transparente qui sort du second bassin de la phytoépuration
Bluffant non ? Malgré tout, il faudrait faire des analyses pour savoir si elle est potable ou non.

 



Sellier

Depuis le déménagement, le sellier a été rangé ! Nous avons installé des étagères, des supports pour les séchoirs ; du coup, ça aide pour le rangement ! ;)



Toilettes

Depuis le déménagement, où nous nous sentions perdu avec les toilettes sèches, nous les avons complètement adoptées.

La nouvelle sciure est au top ; en six mois, nous en avons utilisé  5 sacs d'environ 13kg. Nous devons donc repartir à la recherche de sciure en demandant aux scieries locales et également au charpentier qui a monté la maison 47-3.

Pour les vidanges, nous avons trouvé notre roulement. Et, au final, Alexandra, qui avait assuré ne jamais les vider, le fait plus que François  ;)

Il nous reste plus qu'à trouver un seau et une pelle pratiques et jolis, pour le stock de sciure et son usage à l'intérieur des toilettes parce que, pour le moment, nous avons une poubelle et nous mettons toujours la sciure avec nos mains. Lol A suivre quoi...



Cuisine

Depuis le déménagement, la cuisine est la pièce qui a la plus changé. Rappelez-vous, le 22 Avril, elle ressemblait à ça :

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Nous avons tout d'abord commencé à faire la faïence, avec l'aide de Jean-François, le parrain d'Alexandra, qui nous avait déjà aidé à en poser dans la salle de bain. D'ailleurs, nous avons repris exactement les mêmes carreaux de faïences.

 

                                                                   Galerie La faïence de la cuisine

Ensuite, François a pu poser la crédence au-dessus des plaques vitro-céramiques et la hotte aspirante. Nous avons également retiré le film de protection sur les placards et posé la porte sur la lave-vaisselle.

Enfin, nous avons commencé à visser les poignées. Nous disons bien « commencer » car nous n'en avons pas commandé assez !! Oh oui, vous avez le droit de le penser, ; nous aussi, on s'auto-fatigue parfois !! Lol
La mauvaise nouvelle, c'est que le vendeur du Leroy Merlin nous a dit « Mais ça n'existe plus ce modèle. Désolé ! » La bonne nouvelle, c'est que Internet nous en a « retrouvé » ! Et vous savez où ? Sur le site du Leroy Merlin…
Bref, la cuisine sera vraiment finie avec toutes ses poignées et les plinthes posées, ce qui est prévu dans les week-ends prochains. A suivre quoi…

Voilà, déjà le résultat actuel :

 

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Salon/salle à manger

Depuis le déménagement, c'est surtout des nouveaux meubles qui sont arrivés.

Nous avons acheté une nouvelle table, trouvée sur Le bon coin, mais nous vous laissons la surprise pour le prochain journal car nous donnons notre ancienne à Lylia et Frédéric qu'à la fin du mois d'Octobre.


Mais, voici le nouveau canapé :

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Petite anecdote sur le canapé : monter l'ancien au dernier étage a été LA mission ! Impossible de le faire tourner dans notre escalier, et pourtant nous l'avons tourné dans tous les sens !!! Il a donc fini dans le dressing quelques semaines...

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... le temps que les frères de François viennent en week-end pour le monter par l'extérieur via le balcon Nord et la fenêtre carrée du haut !

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Nous voilà avec un lit supplémentaire pour les squatteurs  ;)
Oui, oui, promis, le canapé sera remonté pour le prochain journal !

 



Profitons d'être dans le salon/salle à manger, pour évoquer le pignon vitré et nos 18 fenêtres ! Nous les avons toutes lavées intérieur/extérieur en une fois et il faut 4 heures  ou deux heures à deux  ;)


Quant au poêle, nous en parlerons sûrement plus tard, quand l'hiver arrivera. A suivre quoi…



Escalier

Et voilà, le nouvel escalier :

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Ahahah… c'est une blague ! Mais regardez bien l'échelle de meunier car elle ne sera plus là dans le prochain journal dont le thène sera justement l'escalier car il est en fabrication en atelier au moment même où ces lignes sont écrites !
D'ailleurs, Alex, Flo, si vous la voulez cette échelle, faites-nous signe !  ;)

En attendant le vrai escalier, François en a dessiné une vue 3D pour vous faire patienter:

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Nous avons hâte qu'il arrive car cela fait maintenant six mois que nous traversons le couloir à côté du vide ! Et, autant nous nous y sommes faits, autant nos invités sont flippés !

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Mais profitons de parler de l'escalier pour évoquer le premier étage et surtout le balcon Nord auquel François a installé un sol provisoire pour pouvoir monter… le canapé ! Oui, vous suivez bien ! ;) Sol provisoire en planches de coffrage qui devrait durer quelques années car nous adorons le rendu finalement !

 

                                                                          Galerie Le balcon Nord



Chambres
 
Depuis le déménagement, elles n'ont pas changé. Le parquet n'a pas encore été posé au dernier étage et l'estrade de notre chambre est encore au stade de réflexion.

Mais, profitons d'être dans les chambres pour évoquer les volets !
Et bien, cela n'est pas gênant car nous avons acheté des masques de nuit.

 

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D'ailleurs, nous possédons un bon petit stock quand nous sommes nombreux à dormir dans la maison 47-3, pour l'instant le record c'est 10 personnes !

Pour la période printemps/été, les masques sont indispensables pour dormir le matin, le jour se levant au plus tôt aux alentours de 6h au mois de Juin.
Petite anecdote : nous avons un réveil Lumie qui ne sonne pas mais imite la lumière de l'aube ; la blague quand on a les masques !
Maintenant, depuis début Septembre, nous n'utilisons plus les masques, le jour se levant beaucoup plus tard.
Par contre, quand on pense volets, on pense uniquement au soleil du matin mais il y a la lune, surtout les nuits de pleines lunes! La luminosité est assez impressionnante! Nous attendons donc de voir quand notre chêne aura perdu toutes ses feuilles cet hiver car peut-être aurons-nous besoin des masques quelques nuits par mois… A suivre quoi...



Salle de bain

Depuis le déménagement, nous avons continué son aménagement.

Tout d'abord, nous avons trouvé notre meuble/miroir chez Leroy Merlin à installer au-dessus du lavabo ; c'est quand même plus pratique pour se maquiller et se coiffer !!
Puis, François a posé un repose serviette.

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L'hiver arrivant, nous allons nous pencher sur le sèche-serviette.

Pour le moment, nous n'installons pas les toilettes ; à deux, celles du bas sont suffisantes. Quant au meuble de rangement qu'on installerait sous l’escalier, c'est comme pour l'estrade de la chambre, c'est en stade de réflexion. A suivre quoi...

 



Profitons de la salle de bain pour évoquer les portes, parce que cela fait six mois que nous n'avons pas installé celle de la salle de bain ! Très pratique pour avoir de l'intimité ou quand on est 10 à se doucher ! Lol…

Mais, non, mais attendez je vous explique pourquoi… En faite, il faut l'usiner, c'est-à-dire faire la ruinure en bas pour qu'elle coulisse et installer la poignée ; et, nous n'avons pas les bons outils.
Cependant, cet été, aidés d'Alexis, nous avons peint les autres portes et posé les poignées. Et voilà, des portes toutes simples mais peintes :

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C'est ainsi que le journal n°23 se termine avec quelques clichés de la vie dans la maison 47-3 cet été.

 

                                                                    Galerie La maison 47-3 en été

 


Le journal n°24 ne devra pas attendre six mois car l'escalier arrive! On vous dit pas comment on est excités!!!

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18/10/2017
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Journal n°22 - Le poêle, la salle de bain, les toilettes, la fin de la phytoépuration... ET le déménagement!

Comme pour le journal n°20, voici un journal « fourre tout » mais quel fourre tout car celui-ci intègre ENFIN le déménagement !

Avant de vous montrer l'intérieur de la maison 47-3 aménagé, revenons sur la dernière semaine avant le déménagement qui fut sportive !

 

 


Le mardi soir

François a  installé l'évacuation du meuble de la salle de bain ! Et la salle de bain de la maison 47-3 est enfin prête …

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… Ou, presque et oui, vous vous dites « Mais, il manque pas un miroir ? ». Si, évidemment, mais, nous n'en avons pas trouvé, puis le temps nous a manqué pour continuer les recherches. Alors, nous verrons ça plus tard ; toujours pour plus de rangement, nous essayerons de prendre un miroir et un placard derrière.


Pour la partie « douche », c'est Christophe qui a posé le receveur et la paroi. Christophe ? Mais si, c'est notre plombier. Rappelez-vous, Christophe LE GARREC de la société Ener'heol, basée à Riec-sur-belon. Voici, à nouveau le lien pour son site :

http://www.enerheol.fr/

Comme vous voyez sur les photos, notre porte de douche a la particularité d'avoir une partie fixe. En effet, une porte ne pouvait être ouverte entièrement car elle cognait dans la paroi des toilettes et une double porte, comme sur ces photos, ne nous plaisait pas, ni ne convenait à l'agencement de la salle de bain.

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Quant au meuble, c'est François qui l'a donc posé et nous l'avions acheté chez Ikea.


Le bilan : marcher pieds nus à la sortie de la douche sans sentir le froid d'un carrelage mais la chaleur d'un parquet, c'est waouh !!!
La grandeur du receveur, 90 par 90cm, est largement suffisante. Nous avions peur, enfin surtout Alexandra, que l'on se sente à l'étroit mais pas du tout !
Par contre, couac le jour du déménagement, nous avons remarqué que de l'eau coulait de la salle de bain par la bouche de la VMC et le spot de la cuisine. Coup dur… Heureusement, Christophe était joignable même un samedi matin et il s'est déplacé lundi dès 9h. Finalement, un raccordement entre deux tuyaux n'a pas tenu et l'eau s'écoulait par là.

 

 

 

Le mercredi soir

Nous nous sommes attaqués aux toilettes. Rappelez-vous pour les toilettes, nous en avons deux dans la maison 47-3, une au rez-de-chaussée et la seconde à l'étage avec la salle de bain. Et, rappelez-vous, nous avons fait le choix de toilettes sèches. Enfin, c'est surtout François qui a fait le choix, et puisque cela ne dérangeait pas Alexandra, on a validé !
Pour être exacte, François a fait ce choix il y a longtemps bien avant ce projet, il est la continuité de  ses années lycées, pendant lesquelles sa sensibilité écologique est née. Comme il me (Alexandra) l'a redit quand j'ai préparé ce journal, « Non mais Alexandra, tu te rends compte l'absurdité d'utiliser une eau propre, potable que l'on peut boire juste pour emmener notre caca d'un point A à un point B??!!?? ».
Et de ce fait, il y a longtemps bien avant ce projet, nous avions fait l'acquisition du livre Un Petit coin pour soulager la planète  de Christophe ELAIN, paru aux éditions Eauphilame.

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Pour vous donner une idée du contenu de ce livre, voici le début de la quatrième couverture :
« En 2005, plus d'un milliard d'humains n'ont pas accès à l'eau potable et 2,4 milliards ne disposent pas de toilettes d'assainissement... »
De plus, Christophe ELAIN donne l'historique des toilettes, des conseils et techniques, tout en répondant à beaucoup d'interrogations sans taboo !


Bref, nous voilà donc mercredi dernier à devoir créer le caisson des toilettes sèches. Et oui, les toilettes sèches se composent d'un seau et d'un caisson qui l'entoure.
Nous avons commandé nos seaux chez So toilets, un revendeur de Saint Molf dans le 44. Pourquoi ces seaux spécifiquement ? Car ils sont en inox et possèdent une forme idéale pour les toilettes sèches. Nous avons pris les plus grands, prévus pour une soixante de pauses pipi et/ou caca.
François a trouvé les lunettes de toilettes qu'il souhaitait ; pour cet achat, seul l'esthétique rentrait en compte.
Puis, nous avons fabriqué, à partir des chutes de l'escalier, le caisson.
Et voilà, le résultat :

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Au départ, nous pensions que celles-ci seraient provisoires mais finalement, nous les aimons bien ainsi ! Plus qu'à trouver un  beau seau et une pelle en inox pour la sciure.

 

 

Le bilan : Après 5 jours d'utilisation, nous sommes partagés : à la fois, convaincus que ce choix est le bon mais déstabilisé … et ne riez pas… de ne pas entendre la chasse d'eau ! Lol
Le point principal à revoir : le choix de la sciure. Celle actuelle, de bois de diverses origines, semble trop volatile, donc absorbe mal les odeurs et nous en mettons beaucoup trop ! La première fois, nous avons dû vider le seau au bout de 15 passages !!
Quelques questions techniques se posent aussi : devons-nous absolument recouvrir le papier toilette du pipi ? Devons-nous laisser la petite montagne de sciure se créer comme ici sur cette photo :

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… ou tasser pour équilibrer et donc vider moins souvent le seau ?
Nous continuons l'expérience et nous vous donnons des nouvelles. Ce qui est sûr, c'est que nous soyons humains ou chats, chacun a sa litière dans la maison 47-3.   ;)

 

 


Le jeudi

Nous avons reçu le gravier manquant de la phytoépuration :

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… que François a posé dans le second bassin grâce à la mini pelle. Je vous dis ça, je dis rien mais François kiffe la mini pelle !! Lol



Le vendredi

C'est Christophe, notre plombier, qui est rentré en action pour installer le poêle. Élément central de la maison 47-3 car c'est le seul mode de chauffage ! Excepté un chauffe serviette que nous installerons dans la salle de bain.

Le choix d'un poêle, c'est comme pour les toilettes sèches, il date d'il y a longtemps. Cela doit venir du fait que nous avons grandi tous les deux dans des maisons avec cheminée.
Grâce au travail de François, qui lui permet d'avoir du bois facilement et/ou gratuitement, nous avons choisi un poêle à bois et non à granulé.
D'où, le petit stock que nous avons commencé à faire :

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Le principe du fonctionnement du poêle à bois consiste en la captation de la chaleur générée par la combustion du bois et en sa retransmission. Pour optimiser la combustion du bois, un bon approvisionnement en oxygène est nécessaire. Ceci explique l’existence d’arrivées d’air qui attisent le feu et le nourrissent. Dans un second temps, il s’agira également de bien évacuer les gaz et fumées dégagés par la combustion. C’est la technique du tirage qui assure une bonne combustion et la sécurité dans la maison.
Le cœur du fonctionnement du poêle à bois se résume en la combustion du bois. Mais il ne suffit pas de faire un bon feu pour bien chauffer la maison. Produire de la chaleur c’est bien, mais maîtriser sa retransmission c’est mieux. Cela se fait grâce à deux principes :
-  celui de la convection, qui consiste à réchauffer l’air entourant la source de chaleur, en l’occurrence le poêle à bois. Celle-ci est ensuite redistribuée autour par des mouvements d’air ; et dans la maison 47-3, ces mouvements d'air sont créés et gérés par la VMC. Dans le cas de notre poêle, c'est son matériau de construction, la fonte, et son conduit qui agissent par convection.
- celui  du rayonnement, la chaleur est transmise via des rayons infrarouges similaires à ceux émis par le soleil. Ces rayons se fixent sur les objets environnants et sont ainsi retransmis plus efficacement. Le rayonnement est considéré comme plus confortable dans la mesure où la sensation de chaleur est bien présente, et ceci, sans recourir à un réchauffement, donc à un assèchement de l’air.  Dans le cas de notre poêle, c'est sa vitre et sa pierre intérieure, la chamotte, qui agissent par rayonnement.

Bien que le poêle soit notre unique moyen de chauffage, ce n'est pas non plus un poêle de masse. Oui, oui, la définition arrive : un poêle de masse, comme le nom l'indique, ont une masse importante, souvent supérieure à une tonne. Ils chauffent par accumulation : on fait un feu vif pendant quelques heures, puis la chaleur s'accumule dans les éléments en maçonnerie et est restituée de manière progressive.
Mais, pour notre cas, la maison est trop petite et le pignon vitré est déjà une source de chaleur donc, avec notre bureau d'étude thermique Hinoki et les conseils de notre plombier, Christophe Le Garrec,  nous avons sélectionné le poêle-cheminée Vispa de la marque LEDA :

 

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Les poêles-cheminées, appelés aussi scandinaves, fonctionnent avec une arrivée d'air primaire, comme pour tous les poêles. Sur le Vispa, elle est commandé par la poignée inox que vous voyez en bas de la première photo et cet air arrive du vide-sanitaire par « le bout de tuyau » qui ressort du sol de la seconde photo, qui date de la chape de ravoirage :

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... et, pour assurer une meilleure combustion, les poêles-cheminées fonctionnent aussi avec des arrivées secondaires. Sur le Vispa, ce sont ces petits trous :

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L'intérieur est souvent revêtu de pierre spéciale. Comme écrit plus haut, pour nous, c'est de la brique de chamotte. Elle est capable de supporter des températures élevées et d’emmagasiner de grandes quantités de chaleur. Sur la dernière photo, les trous sont faits justement dans la pierre de chamotte.

Enfin, en plus d'avoir le visuel et l'esthétique que nous voulions, le Vispa a l'avantage de peser 260kg (tout de même!), d'où une bonne inertie et une bonne diffusion progressive de la chaleur, à la manière d'un poêle de masse. De plus, il est fabriqué en fonte, plus lent à chauffer que l'acier,  mais cette dernière restitue la chaleur plus longtemps.



Le bilan : on kiffe !
Pour le moment, nous avons juste fait quelques feux le soir plus par confort et curiosité que par nécessité. Le véritable test sera pour l'hiver prochain en sachant que, ce matin, il faisait 4°C dehors et 17°C dans la maison sans poêle allumé !



Le samedi

Le samedi, c'était le Jour J.

Il a débuté de bonne heure avec le final de la phytoépuration et la dernière réunion d'Aquatiris.  Rappelez-vous, c'est au cours du troisième et dernier rendez-vous avec notre bureau d'études que nous recevons un certificat de conformité. Et, pour nous, que nous réceptionnons également les plantes à installer dans nos deux bassins.

Les roseaux pour le premier bassin, le filtre vertical :

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Les salicaires, les menthes aquatiques, les iris des marais, les plantains d'eau, les joncs de chaisier, les massettes, les rubaniers d'eau pour le second bassin, le filtre horizontal :

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Et voilà, la vue de la chambre tout en haut :

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Bonne nouvelle. Suite à cette dernière réunion, Aquatiris a félicité François sur la réalisation de la phytoépuration qui « techniquement est parfaite » ( pas peu fier! ) et nous allons bien recevoir notre certificat de conformité que nous devrons transmettre au SPANC.


Le bilan : on est fan ! Nous avons déjà hâte de voir nos plantes poussées et en creusant, nous devinons déjà l'eau, comme sur cette photo :

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Bon, ok, c'est juste que les graviers sont mouillés en-dessous ! Mais, c'est top non ?

Bref, se dire que ce système d'assainissement permet de traiter nos eaux usées naturellement et en plus de créer un écosystème, quelle satisfaction ! Le fleurissement des plantes aquatiques vont faire venir les abeilles qui vont y butiner. L'humidité des bassins va faire venir des insectes, qui vont eux mêmes faire venir les oiseaux. On fait nos colibris quoi ! Cf le journal n°15 et la légende amérindienne.
Petite anecdote  : puisque nous avons des toilettes sèches, il n'y aura pas assez de matière organique dans les eaux usées, il faudra alors amener du compost de temps en temps dans les bassins.



Enfin, nous avons pu finir le déménagement. Pour une meilleure organisation,  nous avons préféré le faire sur deux week-ends.
D'abord, le week-end de Pâques avec les parents d'Alexandra. Puis, toute la semaine, pendant que François faisait les finitions dans la maison, Alexandra ramenait des cartons et rangeait. Enfin, samedi dernier, seul le Papa d'Alexandra est venu donner un coup de main car il restait deux petits tours à faire entre l'ancien logement et la maison.

Pour vous montrer l'intérieur aménagé, et aussi pour faire passer une belle soirée à Anne (elle comprendra), nous nous sommes relancés dans le film amateur ! Lol
Au faite, Lylia, Manuella, Lucas, notre table est beaucoup trop grande donc nous allons devoir la changer… On va peut-être faire une vente aux enchères pour vous départager du coup !  ;)




Sur cette belle preuve que nous ne sommes pas prêts de percer dans le cinéma, voici les petits détails,  les gros plans et instantanées  avec des petits lapins de Pâques et des petits chats...

 

                                                                          Galerie Les petits détails


Le bilan : nous sommes fatigués, éreintés, usés, rincés, crevés, exténués, cramés, morts, harassés, claqués, lessivés, épuisés (je crois avoir fait le tour de tous les synonymes pouvant finir par « é »!) mais quelle satisfaction d'être enfin dans notre maison et d'y avoir nos chats, qui l'ont adapté en moins de 24h d'ailleurs.
Nous étions même un peu émus le samedi soir, depuis le temps que nous avions imaginé cette première soirée et cette premier dodo!

Mais, ceci ne signifie pas la fin du blog, pas tout à fait… Il nous reste encore l'escalier à venir, les finitions à terminer, l'évolution de la phytoépuration, peut-être un début de terrasse…
Et surtout, avoir enfin une ligne téléphonique ! Oui, sachez que les délais pour l'installation d'une ligne téléphonique dans une maison en construction, hors lotissement, est de 2 à 5 mois. Comme nous nous sommes pas trop intéressés à la question, nous avons fait notre demande mi-Mars ; au mieux, nous aurons le téléphone, Internet et la télévision mi-Mai, au pire mi-Août. Alors, comme dit Anne via sms « Non mais attends, on est ds un monde où orange te promet la fibre, le toujours plus vite et où un mec publie sur FB depuis l'espace et il leur faut 5 mois pour accrocher 2 fils ensemble?! Le tout en te faisant payer de plus en plus cher ! Grosse blague » … Elle a parfaitement résumé ce qui s'est passé dans ma tête quand l'opératrice Orange- Maison neuve individuelle m'a annoncé les délais ! Lol

Sur ce trait d'humour, à bientôt !   ;)




26/04/2017
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